Pensées et émotions, les ignorer, les rejeter ?
Être conscient peut parfois sembler compliqué dans certaines situations, car la sensibilité au travers les corps des émotions et des pensées sont accrues. Autrement dit, on sait ce qu’il se passe et c’est en même temps tellement intense que ce n’est pas facile de se détacher.
Et pourtant, ceci est seulement une perception, une interprétation de quelque chose qui est manifesté.
C’est aussi le fruit d’une pensée et d’une émotion pour la plupart du temps collective que vous avez utilisé pour créer une intention, car vous avez cru que c’était issu de vous.
Cela fait vraiment longtemps que vous fonctionnez ainsi, que tout est automatisé. Bref, inconscient. Et celui-ci vous gère à 95 %…
Mais alors comment faire la différence entre vos pensées / émotions et les pensées / émotions collectives ?
C’est tout simple. Vous êtes créateur. Si vous pensez à vous centrer au cœur, vous génèrerez une pensée « Centrage cœur » et une émotion « Amour, paix, tranquillité… ». Automatiquement, cela forme l’intention et vous êtes centré au ❤️.
Lorsque des pensées et émotions vous traversent tels des vagues, vous êtes instantanément submergé par ces énergies inconfortables. Vous devenez la pensée et l’émotion (les outils). Inconsciemment, vous allez générer une intention, car votre inconscient va utiliser des schémas déjà construits.
Croyez-vous que nous puissions nous autodétruire depuis la Conscience ? Gardons à l’esprit que Conscience = Amour. Nous sommes une conscience incarnée, donc Amour incarné dans un corps humain.
Alors, on se rend compte que nous utilisons les outils que sont notre intelligence mentale et émotionnelle bien trop peu (aux alentours de 10 %). Tout le reste n’étant pas issue de nous.
C’est important d’en avoir conscience, car cela permet de rester actif, de discerner l’origine de tout cela, et d’utiliser notre pouvoir créateur Amour, et toute sa puissance.
Et de fils en aiguilles, vous devenez un créateur conscient d’intentions positives. Vous contrebalancez les intentions non harmonieuses. Elles deviennent en un instant le pilier pour reprendre les rennes de votre incarnation et créer votre réalité à l’image de vous : conscience (AMOUR).
Je peux donc avoir de la compassion pour moi-même, autrement dit de l’Amour. Je suis Amour, et je prends conscience que les corps dans lesquels je suis incarnés sont Amour (physique, éthérique, astral, mental, spirituels). Ainsi, mon corps devient un temple.
Se dire que ces pensées et émotions collectives ne sont pas ma création, permet de faire remonter l’indice de confiance, d’estime personnel. La foi en qui je suis peut alors se manifester et s’intensifier.
Rejeter quelque chose qui vous traverse donne de la puissance à l’égo et, qui plus est, vous génèreriez des intentions sur quelque chose que vous ne voulez pas. Vous retombez donc dans le cercle de « j’attire ce que je ne désire pas », et vivez en tant que victime, bourreau, sauveur…
Jusqu’à présent, ce que j’aime faire, c’est être observateur, et dès que le mental ou les émotions se manifestent de manière non harmonieuse, ou encore qu’ils se font des films, je les regarde et répète « Oh ! Ce n’est pas moi ça ! Qui regarde à travers ces yeux ? ». Ainsi l’ébéniste redevient ébéniste et les outils redeviennent outils.
Sur ce principe, en faire une affaire personnelle se raréfie. Oui effectivement, c’est présent, mais ce ne sont pas mes affaires. Ainsi, il est plus facile de les laisser circuler.
Et lorsque la pression est trop forte, que je suis saisi par ces flots, il reste deux solutions :
Le vivre pleinement. Vivre à fond l’expérience jusqu’à que cela se termine, et cela se vit sous la forme de la souffrance, l’inconfort si je souhaite le percevoir ainsi.
Être conscient de ce qui se vit et libérer les schémas, points d’accroches qui génèrent la perception de souffrance. C’est-à-dire qu’on libère les schémas inconscients associés, ces points d’accroches en quelque sorte, les causes et conséquences. Les changements sont instantanés, et vous le ressentez dans tout votre être : plus d’infos ici.
